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gilbert merlio - Page 2

  • Le début de la fin ?...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Gilbert Merlio intitulé Le début de la fin ? - Penser la décadence avec Oswald Spengler. Germaniste, spécialiste de l'histoire des idées et auteur d'une thèse sur Spengler, Gilbert Merlio est notamment l'auteur de Les résistances allemandes à Hitler (Tallandier, 2003).

     

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    " Oswald Spengler aura-t-il eu raison ? Tandis que les signes s'accumulent, on assiste au retour de l'auteur du Déclin de l'Occident (1918-1922), ou tout du moins à celui de ce titre-slogan, sa pensée restant largement méconnue en France. Comment Spengler se représentait-il ce déclin, passage d'une culture véritablement créatrice à une civilisation tournée vers des tâches quantitatives et matérielles ? Spengler fait preuve d'un pessimisme culturel profond : à terme, l'Occident et ses valeurs mourront. Sa critique de la rationalisation du monde, celle des mœurs qui s'installent dans les métropoles cosmopolites, du système technicien, du libéralisme politique et économique, sont des symptômes de la crise moderne et doivent nous alerter sur l'évolution du monde occidental. A charge pour nous de lui donner tort en ne succombant pas à son fatalisme historique, ni à l'esthétisme de son « réalisme héroïque ».

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  • Sur les pas de Spengler...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit  Gilbert Merlio, germaniste et historien des idées, et David Engels, historien, pour évoquer la pensée et l’œuvre du penseur allemand Oswald Spengler, auteur, notamment, de l'essai intitulé Le Déclin de l'Occident.

     

                                      

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  • L'homme et la terre...

    « Klages, avec l’aspect d’un pasteur protestant et un tempérament de condottiere, débordant, explosif, volubile et prophétique, est l’homme le plus réalisé que j’ai rencontré jusqu’à présent. » Cioran

    Les éditions RN viennent de publier un court essai de Ludwig Klages intitulé L'homme et la terre. L'ouvrage est présenté par Gilbert Merlio. Philosophe vitaliste, marqué par Nietzsche, "extrêmement influent dans le domaine germanique, maître notamment de Cioran et inventeur de la graphologie, Ludwig Klages (1872-1956) a produit une œuvre originale critiquant notamment l’hyper-intellectualisation du monde et la domination de la technique."

     

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    " Le texte fondateur de l’écologie allemande et au-delà européenne enfin disponible en français. Bref mais incisif, plus que jamais d’actualité, l’écrit du brillant philosophe Ludwig Klages avait paru en 1913 et fut redécouvert par les Verts allemands dans les années 1980. Implacable vis à vis du concept de progrès (« le progrès n’est rien moins que la destruction de la vie »), il prophétise les destructions des paysages, la pollution environnementale ou encore l’exploitation des ressources naturelles dans un texte bouillonnant de vie. L’un des tout premiers manifestes du genre, ce texte qui s’abreuve aux sources de la rationalité rigoureuse comme à celles du romantisme allemand est une lecture obligatoire d’aujourd’hui pour penser l’écologie. "

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  • Tour d'horizon... (120)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Theatrum Belli, un texte de Régis Boyer évoque la figure du guerrier nordique telle qu'elle apparait au travers de l'Edda...

    Le guerrier nordico-germanique face au Destin

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    - sur le site Cairn, un texte de Gilbert Merlio, publié en 2003 par la Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, consacré à la révolution conservatrice allemande...

    Y a-t-il eu une « Révolution conservatrice » sous la République de Weimar ?

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  • L'homme et la technique...

    Les éditions RN viennent de rééditer l'essai d'Oswald Spengler intitulé L'homme et la technique, avec une présentation de son biographe, Gilbert Merlio, et une préface de Michel Onfray. Figure essentielle de la Révolution conservatrice allemande, historien et philosophe, Oswald Spengler est, en particulier, l'auteur du Déclin de l'Occident, fresque historico-philosophique, qui a eu un très fort retentissement en Europe lors de sa publication au début des années 20.

     

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    " Paru en 1931, juste avant la mort de Spengler, ce petit livre était probablement une première approche à un livre d’envergure beaucoup plus grande que ne nous ne connaîtrons jamais. Anticipant de manière prémonitoire tout ce que l’Occident (que Spengler appelle « culture Faustienne ») devait connaître de crises au cours du XXe siècle (contestations contre le mode de vie consumériste et productiviste, décolonisation, vide spirituel et sentiment d’enfermement dans la vie moderne, crises écologiques), Spengler, avec son style parfois polémique mais toujours vivifiant, propose une réflexion sur la technique en tant que consubstantielle à l’homme, « grand carnassier ». Convoquant archéologie, histoire des civilisations et surtout son intuition phénoménale, Spengler, non idéologue, non politique, non dogmatique mais fin analyste pétri de stoïcisme, propose un texte à lire, pour ce qu’il garde d’actualité et d’acuité.

    Essayiste virulent, disciple de Nietzsche et de Schopenhauer, analyste polémique aux intuitions géniales, Oswald Spengler (1880-1936) est l’auteur d’une œuvre éminemment originale sur les cultures et civilisations humaines. "

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  • Le voyage de Nietzsche à Sorrente...

    Les éditions du CNRS viennent de publier Le voyage de Nietzsche à Sorrente, un essai de Paolo d'Iorio.  Musicien et philosophe de formation, spécialiste de Nietzsche, l'auteur a participé à l'édition de ses oeuvres dans la bibliothèque de la Pléiade, et a , notamment, dirigé avec Gibert Merlio un ouvrage collectif, intitulé Nietzsche et l'Europe (Maison des sciences de l'homme, 2006).

     

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    "Automne 1876 : Nietzsche, jeune professeur de philologie à Bâle, brillant élève de Ritschl, part pour Sorrente, invité par son amie Malwida von Meysenbug. C’est son premier voyage dans le Sud : une découverte qui va changer sa vie et le cours de sa philosophie. C’en est fini des tentatives de renouveler la culture allemande au nom de la cause wagnérienne ; l’auteur de La Naissance de la tragédie (1872) commence sa mue.

    Paolo D’Iorio dresse la carte de cette métamorphose : lectures et discussions, promenades, explorations des environs avec son ami Paul Rée et l’étudiant Albert Brenner ; il fait revivre cette sociabilité joyeuse et confiante qui fertilise l’élan créateur de Nietzsche. C’est à Sorrente que Nietzsche entreprend la rédaction de Choses humaines, trop humaines, dédié à Voltaire. Cette œuvre, la première sous forme d’aphorismes, inaugure sa philosophie de la maturité. La rupture avec Wagner qu’il verra alors pour la dernière fois, est intellectuellement consommée bien qu’encore cachée.

    À la suite de ce voyage, Nietzsche abandonnera sa chaire bâloise et entamera une existence de philosophe sous le signe du Midi entre la Suisse, la France et l’Italie."

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